samedi 25 février 2012

5 jours à Bangkok

Chaleur intense, circulation infernale, temples grandioses, petits bouibouis aux bords des Klong (canaux dérivant de la rivière Chao Phraya), autels miniatures de fleurs avec du riz et du thé en offrande, Bangkok est une ville de contrastes où s'entrechoquent les siècles passés et les temps modernes. Ce qui frappe c'est les cuisines en plein air, le bonheur avec lequel les gens partagent un repas, les sourires et l'incroyable sentiment de sécurité que nous avons dans cette grande métropole. Nous avons beaucoup marché, nous nous sommes promenés en pirogue à moteur, nous avons pris plusieurs douches par jour et surtout avons ouvert les yeux pour essayer de tout voir en même temps!

On aime Bangkok mais on est content de partir pour une destination plus calme demain; l'île de Koh Jum. Pour s'y rendre; avion et bateau, décision impulsive de ce matin et qui nous plait... Farniente à l'horizon pour quelques jours dans une petite hutte en bambou donnant sur la mer! À suivre..

Marché de poissons séchés

Baigneurs courageux dans les khlong infestés de varans et barbotes

Temple bouddhiste Ratanakosin

Petit temple construit pour mettre les offrandes à Bouddha (ces petits temples sont situés à chaque entrée de maison, hôtel ou monument)

Une Thaïlandaise se promène sur le Khlong dans un petit canot

Jeune Thaïlandais nous saluant à notre passage sur la rivière. Les Thaïlandais saluent beaucoup les touristes et sourient toujours !!

3 commentaires:

cassi a dit…

Salut les jeunes,
Cette île où vous allez semble magnifique! Quelqu'un m'en a parlé cette semaine. On l'appelle 'sticky island', en référence au fait que l'on ne veut plus en repartir...
Si ça arrive, eh ben, faites-nous le savoir :)

cassi a dit…

Bon, j'ai enfin accès à la patente qui écrit... J'ai eu toute une aventure la semaine dernière. Imaginez-vous que je suis sorti dehors. Oui, oui, à Boucherville! Seul. Je suis descendu dans le jardin et là, pas fou le King, j'ai bifurqué à droite où il y avait moins de neige. Mais il y en avait pareil, stie! J'ai poursuivi mon chemin jusque sur le côté de la maison. Mal m'en prit. Il y avait plusse de neige. "Merde" me suis-je dit, qu'est-ce que je fais ? Je reviens sur mes pas ou je continue? Inutile de retourner sur mes pas, je grattais la neige avec mon ventre au moment de faire demi-tour. Nooon, ne riez pas! J'avais d'la neige jusqu'aux épaules cibole! Alors, courageux comme je suis, j'ai pris la décision de continuer mon chemin sur le bord d'la maison. Encore là, mal m'en prit, de petits arbustes m'empêchait d'avoir une avancée comfortable. Ils étaient bourrés de neige mouillée qui tombait sur moi lorsque je les frôlais. "Re-merde" me suis-je encore dit. Qu'est-ce que je fais dans cette galère? Quoi? Y connaissent pas ça des pelles ici? Bordel. À Gaspé, Justin pelletait la terrasse pour me permettre d'aller dehors à ma guise, bon! Tout-à-coup, un petit moineau se perche sur la clôture tout à côté de moi. Il ne se doute pas que je suis là, tout près de lui, me léchant les jolies babines. Héhé. Je le regarde intensément pour linotiser. Y'm'regardait même pas, le con. Puis, le bruit d'un moteur me déconcentre. Un gros gros moteur qui pousse la neige, comme à Gaspé. Puis,pffioutt, parti le moineau. Ah, ces moteurs de merde... je suis sûr que j'aurais réussi à litotiser et le geler ben raide. Je n'aurais eu qu'à le cueillir doucement et l'avaler. Vraiment, c'était pas ma journée que j'me suis dit. Donc, je suis là à me les geler et je ne sais pas où aller. Mais comme mon petit cerveau n'est pas encore tout-à-fait gelé, je me souviens qu'il y a une entrée autre que celle par laquelle je sors. Dans un effort digne des plus grands chats, je continue ma route vers la route. Oui, celle qui vient d'être déneigée... Bon. Là j'ai chaud d'anxiété et froid de température. Je fonce quand même. Vous me connaissez, hein, mes chers maitre et maîtresse, quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas dans les petits coussins roses. Ooooh, mes petits coussins roses, ce qu'ils ont souffert, comme ça, ensevelis dans cette merde de neige collante!!! Je continue donc ma route et je me gare sous la voiture de Mamie. Enfin, une accalmie. Je me mets à réfléchir.

cassi a dit…

(Suite) Je regarde partout avec toute la concentration dont un chat digne de ce nom est capable. Je vois quatre roues, un muffleur et quelques bidules inintéressants. Vu que ces drôles de choses ne m'intéressent pas (je suis un universitaire, ne l'oublions pas...) je décide, le coeur battant, de sortir de cet infecte endroit. Eh bien, miracle, je me retrouve en plein devant la maison de papi et mamie. Je vérifie l'adresse, comme il se doit. C'est bien là! Ah, il était temps. Je monte jusque devant la porte Qu'est-ce que je vois? Une porte. Blanche comme neige. Rien d'autre. Aucune âme qui vive. Là, je me sens pogné comme jamais. Il n'est absolument pas question que je retourne vers l'autre porte. Stie! Me voilà à attendre la mort... Déjà, je voyais dans tous les journaux: "un chat gaspésien mort ben gelé devant la porte de ses cons de parents adoptifs...". Je suis ému. Pensez donc. Un chat qui est supposé avoir sept vies, meurt au quart de sa première. Quelle merde. Moi qui était sorti prendre l'air comme un quidam ordinaire. Simplement. Quand même, je me reprends en main, je respire par le nez et je me mets à miauler avec ardeur et avec tout c'qui m'reste de cordes vocales. Elles sont gelées. Comme moi. Mais, héhé, l'ardeur que j'y mets les dégèle et je me laisse aller. "Quelqu'un va m'entendre" que j'me dis. Je regarde autour pour voir si quelqu'un me regarde. J'ai quand même ma fierté, n'est-ce pas? Je continue un miaulement très puissant en mi bémol. Toujours la porte. Blanche... Soudain, j'entends la petite voix de mamie. Mon coeur bat la chamade. Saura-t-elle que je suis là, tout fin seul dans le froid. Je suis re-ému. Enfin! Cette porte qui était pour moi un mur infranchissable, s'ouvre. C'est mamie! Elle me demande: "Qu'est-ce que tu fais là, donc?" Comme si j'avais fait exprès &&&*?##@!&&@!!!
Bon, je suis enfin à la chaleur dans ma coquette petite maison. Ouhlala, j'ai eu chaud... non, froid. Enfin, vous comprenez. Sinon je vous expliquerai une autre fois. Ça parle de métaphysique. Un peu calé pour vos petits cocos. Bon, vous rev'nez quand déjà? Demain, non? En tout, je suis là. Et vous comprendrez que je sors PU JAMAS!!! Au fait, vous avez pas vu Tamoul, le supposé méchant tigre? Donnez-moi des nouvelles. Ciao bella donna et salut beau gosse! Kass le King (malgré tout).