Malaisie


Malaisie, Plages désertes, roti chennai et fougères immenses

27 Février, 2013, écrit à Montréal (Canada)

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Cap sur la Malaisie !!

Après avoir passé la journée au fameux Zoo de Singapour avec toutes nos valises, nous décidons de prendre le taxi vers la frontière Malaisienne. Un problème survient : comment fait-on pour traverser la frontière ??? Impossible d'avoir de l'information exacte sur les façons de traverser cette ligne imaginaire, nous décidons donc de le faire à pieds comme des vrais ''back packers'' mais avec nos valises à roulettes. Nous réussissons avec quelques balbutiements, onomatopées, échanges de regards et signes de la main à convaincre les douaniers de nous laisser entrer dans ce magnifique pays.

Notre première soirée aux abords de la frontière à Johor Bahru se résume ainsi: Hotel miteux, prières musulmanes sur des haut parleurs, retrait au guichet automatique sans se faire attaquer et souper en compagnie de coquerelles. Un beau cadeau de melting pot d'événements cocasses avec une petite carte paraphée : Welcome to Malasia !

Le lendemain matin, on s'informe pour les horaires d'autobus et on quitte Johor Bahru pour Mersing, une ville trash mais très charmante. C'est à cet endroit que nous gouterons nos premiers roti Chennai, une genre de crêpe préparée devant nous comme une pizza et qui cuit sur une grande plaque chauffante circulaire. On adore !!

 


2 commentaires:

cass a dit…

Bonjour les voyageurs. Alors, ça va? Justin a finalement rencontré Tamoul, le tigre? Héhé... Et puis, le petit bipède débile aux grands yeux ronds qui se gratte toujours, il est avec vous? Est-ce qu'il y en a des roux comme moi de cette race? Ça lui donnerait un petit plusse..! Bon. Tant que vous vous amusez bien et que vous rapportez des histoires à raconter dans votre baluchon, je peux tolérer votre absence prolongée. Trois jours encore? J'attendrai. Mon attente est d'ailleurs moins pesante depuis que je sors à tous les jours, ici, à Boucherville. Tout est bien sec, je ne me salis plus les coussins qui restent d'un beau rose tendre. Je n'ai donc plus à les lécher des heures de temps... c'était pas rose, ça. Hum, je commence à avoir de l'esprit à force de côtoyer les Bouchervillois. C'est pas Outremont, mais c'est un peu plus relevé que Gaspé. Oui, je sais, il ne faut pas parler contre son prochain. Je suis quand même de Gaspé… Donc, parlant de Boucherville, je me suis fait un tinami. Vous savez, le gros noir un peu épais que j'ai rencontré lors de ma grande sortie il y a quelques jours, eh ben il est devenu mon ami. Après quelques échanges de grimaces (beaucoup moins convaincantes vers la fin…), nous avons fraternisé. Pour me montrer qu'il était pas si con, il m'a emmené à toutes sortes d'endroits, tous plus agréables les uns que les autres. La première aventure fut l'ascension d'une terrasse où il y avait de la bouffe dans une petite cabane de jardin. Ça puait une sorte de bête que je ne connais pas là-d'dans. Dans le bol que j'ai senti (je sens toujours avant), il y avait d'énormes boules que j'avais peine à me mettre dans la gueule. Pouah! Ça goûtait la sauce brune sucrée. J'ai craché sans même avoir croqué dedans. Soudain, une grosse bête s'amène dans la grande porte vitrée et se met à crier comme un bûcheron qui se serait donné un coup d'hache sur le pied. Je le regarde en faisant le dos le plus rond et le plus haut possible (difficile pour les abdos quand t'es pas entraîné)et là, il redouble d'ardeur, comme s'il voulait passer par-dessus la vitre. Une fois debout comme ça, c'est plutôt impressionnant. Alors mon copain a dit: "Viens-t'en Kass, des fois qu'y pèterait la porte vitrée." Mais quoi, on était DEUX. "Qu'il vienne le grand tarla, on va y faire une job de pattes", que j'dis. "Regarde-lui la gueule, c'est le danois de ma voisine. Il nous avale en deux bouchées", qu'il rétorque. Ouais, c'est vrai qu'il avait une sacré gueule… alors nous sommes partis vers un autre paradis.

cass a dit…

(suite)Un peu humiliant, mais je tiens encore à la vie! L'autre endroit était une galerie avec plein de petites maisons pleines elles-même de petites graines jaunes et noires. Mon ami me dit que pléthore d'oiseaux viennent s'y restaurer. On se tapit donc sur le plancher de la galerie sous les petites cabanes en question. Une heure plus tard, pas un oiseau. Pas un seul! 2ième humiliation. Et moi, j'avais faim. J'ai dit au copain de venir se rassasier à la maison. Il m'a suivi. En fait, non, c'est moi qui l'ai suivi; je ne retrouvais plus mon chemin… "par là, non, par ici…" 3ième humiliation! Mon chum, lui, il avait pas l'air trop humilié. Je lui en ai parlé et il m'a raconté que l'humilité était une vertu. Quoi? Moi, une humilité? Une vertu? Mais de quoi y parle lui, pensai-je dans mon cerveau gaspésien. Oui, les cerveaux gaspésiens sont plus en santé que ceux des autres populations. Ça parait pas toujours, mais c'est un fait prouvé scientifiquement… hein, maîtresse Stèfe? C'est le poisson frais qui fait ça. C'est Papi qui le dit. Souvent. Trop souvent, je trouve…
Donc, de retour à la maison, Papi m'a vu et il est sorti en faisant du bruit avec le sac de Threats (ceux qui sont mous à l'intérieur). Jack, mon copain, s'est enfui à toutes pattes et moi j'ai fait le contraire. Aaahh, que c'est bon ces petits tapas. Et Papi m'a dit: "Tu as un gros ami qui te protège?" Penses-tu, ai-je pensé et je suis allé me coucher content de ma petite vie simple de banlieue. Et très légèrement humilié. Je pense que je vais engraissé, mes chéri(e)s. La vie est plutôt bonne. Je vous lèche un peu, bye. Kass the… Boucherville! p.s. Vous avez remarqué que mon langage se dégaspésise: influence de Boucherville combinée à la Semaine sainte..! Joyeuses Pâques mes cocos!!!